lundi 30 novembre 2015

Chronique d'humour du 30 novembre 2015


          Féminisme ou humanisme         
 
BON, je vais encore me faire des amies. Des vraies ! Pas comme ma chère Gabrielle qui feignait il n’y a pas si longtemps de me croire misogyne. Comme si l’on pouvait vivre, respirer normalement et être misogyne ! Et pourquoi pas homophobe tant que vous y êtes ?
Non je respecte trop l’humanité –enfin son principe, pas ce qu’elle est devenue- pour souffrir d’un quelconque ostracisme à l’égard de ceux et celles qui sont différents. De la compassion à la rigueur… Non, je blague encore.
N’empêche que celles qui se perchent à bord de puissants et imposants  4 X 4 allemands à 50 ou 60 000 –pièce-,  qui vous serrent parce qu’il leur faut toute la route, qui ne vous voient jamais lorsque vous êtes au bord d’un passage clouté, mais qui démarrent difficilement au feu vert parce qu’elles ne peuvent pas passer une vitesse et téléphoner à leurs copines de salle de muscu, ce sont souvent –remarquez-le- des gonzesses. Bon vous me direz que c’est quand même à leurs libéraux « réguliers » qu’elles font commettre ce genre d’achat débilitant –plus rarement à leur amant, moins riche mais plus jeune et plus aimant- mais quand même… Ce sont elles au volant ! Et puis j’ai dit « gonzesse », je n’ai pas dit femme. J’aime trop ma mère, ma femme, Gabrielle et tant d’autres, pour confondre.
Mais celles que j’ai dans le pif, sans même faire cas des radasses en wolkswagen touareg, en Q7, en X5 et tous ces trucs dégueulasses, ce sont toutes les geignardes qui passent en boucle à la télévision en se plaignant de n’être toujours pas les égales des hommes. Alors, je peux l’admettre, il reste encore dans quelques coins reculés de l’hexagone quelques bougresses obligées de se tenir debout près de la cheminée pendant que les hommes dinent bruyamment, quelques « femelles » plumées lors de la réunion annuelle des chasseurs, quelques innocentes serrées de près dans le métro. Il paraît même que l’on impose à certaines de porter le voile, mais ça j’ai peine à le croire.
D’accord, mais alors combien d’hommes en contrepartie subissent la loi, la tyrannie, l’oppression, l’opprobre, la torture de l‘abominable casse-couilles, sans jamais aller oser se plaindre ni déposer de main courante au commissariat le plus proche. Alors que oui, mesdames et messieurs les jurés, à l’heure de l’égalité des sexes, le leur a été coupé. Vous me direz que c’est une excellente  façon d’imposer l’égalité, mais ce n’est pas de très belle manière.
J’ai la chance de n’en subir aucune de ces harpies, ces Alonso, Fourest,  Halimi, qui sont à la protection de la femme, ce que Perrichon est à la sauvegarde des voitures, Frigide Barjot au culte de l’intolérance  et Brigitte Gothière à la protection des cochons. Bon, il faut reconnaître qu’elles ne sont pas toutes belles. Mais de là à reprocher  aux hommes de regarder ailleurs et du coup de les flageller au sang à tout bout de champ et à tous propos…
Non bien sûr que je ne suis pas misogyne, pas plus que je ne comprendrais d’une femme qu’elle puisse être androphobe. Mais il n’empêche, j’en ai connu, dans mon propre environnement, parfois mon cercle familial quelques foutues drôlesses qui réduisirent leur bonhomme à l’état d‘esclavage. Travaillant dur la semaine  et doublant le soir leur journée de labeur dans quelques travaux ingrats. Ils ne voyaient guère le jour et n’avaient pas plus  voie au chapitre. Véritables bêtes de somme, ils ne devaient entrer dans leur lit qu’en chaussant les patins et en chassant leurs mauvaises idées surtout si, comme souvent, leur femmes prenaient leur pied loin de la conjugalité.
Condamnés à se taire, à couper du bois et passer la serpillère, ils vivaient en carpette et tenaient pour ainsi dire le rôle de soubrette.  Ce sont eux du reste que l’on retrouvait à l’usine ou au bureau, détestables d’autorité, de domination, de mesquinerie. Car il fallait bien qu’à un moment ils redeviennent des hommes !
Le dimanche, ils sortaient la voiture sur laquelle ils venaient de porter tous les soins inutiles mais réguliers. Pas pour aller au match ou à la pêche. Non, pour accompagner Madame au Centre Commercial ou à la fête de la noisette dans un village saturé d’ahuris. 

Des hommes qui ne peuvent ni se réaliser, ni s’exprimer, ni même respirer nous en connaissons tous. Parfois tout plein. Et faut-il les plaindre ? Créer une ligue de défense des pauvres bougres étouffés par les mamelles tentaculaires de leurs persécutrices ? Ou alors faut-il leur  botter le train en leur suggérant de penser, de dire, de rire, de vivre.
Au vrai, je ne sais qui, des femmes harcelées, battues, moins payées ou des  types émasculés et trépanés sont les plus nombreux ? Je ne me risquerai à aucun pronostic. Il me semblait important seulement de rappeler que les deux sexes sont du genre humain et dans les deux cas, il y a une surreprésentation de gens infects.
Et maintenant, vous qui vous apprêtez à voter, en nombre apparemment –mais probablement fort peu parmi les destinataires de ce blog- en faveur des « Le Pine », Marion La Provençale et Marine la Chtimi, réfléchissez-y à deux fois. Car elles ne laissent guère de place et de parole aux hommes.  Vous me direz qu’on voit beaucoup Philippot… Oui mais j’ai dit les hommes ! (non là, je plaisante, vraiment).
Donc, si vous voulez vous retrouver flagellés, marqués pour toujours à la croix de feu,  attachés  avec peut-être même des électrodes sur les testicules ; si vous être prêts à tout avaler, à payer votre boule de pain dur avec des anciens francs et surtout à vous taire, voire à vous terrer comme les malheureux pris dans les mamelles de leur mégère, allez-y, allez mettre comme des benêts votre bulletin dans une tacite… urne !
Mais attention il n’est pas dit que les humanistes auront ensuite le même temps de parole, qu’aujourd’hui, nos fameuses féministes…
Jaco




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