lundi 5 octobre 2015

Chronique d'humour du 5 octobre 2015



                  Flasher c’est voler               


VOUS le savez pour soigner mes névroses je m’indigne. Et pour m’indigner, je plaisante. A tel point, vous me le dites, que vous ne savez pas toujours distinguer, la bonne blague de l’ivresse… de colère. Ne cherchez plus, c’est fait exprès. Vous ne saurez pour qui je vote. Sinon dites le moi, que je le sache enfin.
Parmi les choses dont je m’indigne au premier chef, c’est justement l’absence d’indignation dans ce pays, qui sitôt qu’il a son match à la télé, sa gamelle en argent et sa BM au garage ne se réveille que pour gueuler après les impôts et les étrangers. Ca vous fait, je vous jure une de ces France ! Celle que nous renvoie le miroir extérieur qu’il soit d’Europe ou d’ailleurs ; du Français gueulard, gros-lard, soulard  et encore heureux… rigolard.
Ils représentent  je le sais quatre-vingts pour cent des « nôtres » et ne sont plus dérangés par ce blog, puisque depuis que je n’ai plus besoin d’eux, je me garde bien de le leur transmettre. Ma grand-mère aurait dit que «ce serait donner de la confiture aux cochons ».
Mais je n’ai pas jeté leur adresse car il me faudra les réactiver (eux et leur pognon) lorsque je cesserai de m’indigner pour fédérer autour du plus beau pays du monde. Pourquoi vous dis-je cela au fait ? Oui, parce qu’aujourd’hui, mes potes, les gros porcs dans leurs énormes bagnoles  allemandes, qui me liraient –c’est de la science-fiction je vous l’accorde-  seraient peut-être en phase avec moi. Ce qui me gênerait quand même énormément… enfin !
Car je ne vais pas évoquer les profiteurs, les égoïstes, les racistes, les tricheurs qui peuplent notre si beau pays et dont je m’alimente hélas sans relâche. Je parlerai bien au contraire d’un sujet léger comme un pétale volant au vent du printemps : les tués sur la route ! Et leur ambassadrice de choix, une certaine Perrichon. Chantal, c’est mignon Chantal pour une si vilaine dame…
Bon, bien sûr elle a dû perdre quelqu’un qui lui était drôlement cher, cette femme, pour nous faire chier de la sorte dès qu’on tourne la clé de contact. Elle en a même perdu, qui sait, une demi-douzaine ? J’espère que ce n’est pas monsieur Perrichon, au moins ?  Lui qui aimait tant voyager…
Il n’empêche que, nostalgique de Labiche, elle voudrait bien nous refaire monter à cheval, la mégère de l’association contre la violence routière.  Mais que ferait-elle si d’un coup, les seules statistiques annuelles ne tenaient qu’à une chute de canasson, à une glissade fatale sur un insidieux crottin ? Il y aurait bien parfois quelques assassinats façon Ravaillac à bord du véhicule, mais ils entreraient plus logiquement dans la rubrique des homicides volontaires.
Tandis que là, lorsqu’on tue quelqu’un parce qu’on a dépassé la vitesse de 5 à l’heure, cela reste –encore et malgré notre pleureuse patentée- vaguement involontaire.
Comment s’occuperait-elle si demain,  il n’y avait plus de décès sur la route ? Je la verrais bien avec son air enjoué, entre Mmes Bourges, Barjot et Boutin à la Manif pour tous, en  train de se bidonner en tête de cortège : « Un papa , une maman… » ou encore «  Avorter  c’est tuer, même si c’est pas en excès de vitesse… » ou pourquoi pas « Un coup, un bébé , forniquer  c’est fort laid… » Non, elle a raison, elle peut retrouver du job à l’envi, la Perrichon. Avec un nom d’opéra-bouffe à la Offenbach, elle peut même danser le french-cancan au Sacré-Cœur.
Bon Mme Perrichon, la pauvre, elle nous fait froid dans le dos, c’est une sainte-horreur, mais c’est pas très grave. Les dépressifs-narcissiques qui se mettent en quête d’empoisonner le monde, on en connaît ; ils excellent dans toutes les catégories. Celui qui m’ennuie, c’est Manu.
Quoi, quel Manu ? Ben Valls pardi ! Ca vous étonne que je l’appelle Manu ? Ah ! c’est ça… C’est parce que je l’aime bien, ce type. Il a de la classe, de la tenue, des idées… De droite certes, mais au moins tant qu’il est là, j’ai moins peur que l’autre revienne. D’ailleurs lorsque mes amis du Front (de gauche, cono !) me font remarquer qu’ils se ressemblent,  je sursaute ? C’est un peu comme comparer une libellule et un têtard…
Alors donc, je sais bien que je ne vais rien vous apprendre. Il suffit de regarder un peu sur internet et de ne pas se planter de références. 3 394 décès sur la route. Il y a 12 000 morts par accidents domestiques ! Faut-il interdire les perceuses, les escabeaux, les vibromasseurs électriques ? Il y a 10 500 suicides. Faut-il interdire les romans de Houellebecq, les chansons de Christophe Willem ou Julien Doré, les photos de Depardieu, les interviewes de mme Perrichon ???
Et je vous ai gardé le meilleur pour la fin des haricots, le chiffre qui tue pour de bon  : 148 000, par cancer ! Faut-il brûler Villejuif, crucifier le Professeur Israël, pendre haut et court le cow-boy de Marlboro, éventrer M. Mc Do, étouffer M. Wolkswagen ???

Non, Manu, là tu nous prends pour des blaireaux ! Ca m’étonne de toi.Tu nous dis que la route ne doit pas être un cimetière, que la vitesse tue et qu’il y a sept pour cent de plus de morts depuis le début de l’année ? Moi, si j’étais premier ministre -ce dont je rêve tous les matins en me touchant les couilles devant la glace- je saurais que la mortalité routière a baissé de plus de la moitié en dix ans et que fatalement, il peut y avoir une légère remontée lorsqu’un jeune fada sans permis, embarque 14 victimes dans un fourgon.  Et je saurais aussi qu’en Europe, le taux de mortalité par habitant est, chez nous, l’un des plus faibles. 17 e sur 25 avec le Luxembourg, Malte, Chypre derrière. Et même l'Allemagne où ils roulent pourtant comme des tambours avec des voitures trafiquées...
Si j’étais premier ministre je saurais que ce ne sont pas les bagnoles (même les allemandes et ça me fait mal au derrière de l’admettre) qui tuent, mais les routes secondaires pourries dont l’enrobage est défectueux, le tracé mal conçu, etc… Et l’on peut rajouter autant de radars que l’on veut, les fous rouleront quand même à tombeaux ouverts…
Mais il sait tout ça, Manu et voilà pourquoi, malgré mes deux gri-gris je ne serai  jamais premier ministre. Tandis que lui, il ose se servir de la pauvre Perrichon pour multiplier les boites à malice et le flicage général. Et pour renflouer les caisses d’un état sans courage qui se couche devant les patrons, les puissants qui eux, se moquent bien de payer les prunes, si seulement ils les paient. Traquer l’automobiliste, c’est encore taper sur le pauvre, traquer l’automobiliste ce n’est pas de gauche, c’est réac. Et même ceux du Front, le FN, les vrais, sont contre.  
Car en voiture il y a de tout. Essentiellement des moutons qui roulent au pas, qui ne savent pas passer un rond-point et démarrer au feu vert. Des disciples de Perrichon en somme.  Et eux, c’est exact, ils ne risquent rien.
La connerie ne tue toujours pas…
Jaco



 Samedi alors qu’il pleuvait, je suis allé m’abriter à l’Espace 3000 (Hyères) le temps que ça passe…
Et j’en suis ressorti avec l’envie de me marrer…euh ! non, excusez-moi, de me marier. Ah mince, c’est déjà fait ! Presque je recommencerais…
Bon je plaisante, bien sûr. Je ne suis pas sûr que se marier soit la meilleure option, pas plus d’ailleurs que de multiplier sur terre les petits qui vont en baver dans un monde de brute, pollué et pourri.
Mais l’amour paternel (et beau paternel d’ailleurs) m’ont fait particulièrement apprécier le stand de mon petit Jean-Ba et d’Audrey sa compagne et « patronne ». Un petit bijou d’originalité, de mousse  et de travail, donc de génie, puisque le génie est essentiellement composé de travail.
Sur leur stand d’organisation de mariages (wedding planner pour les intimes) ils avaient reconstitué un décor délicieusement rétro (vintage pour les mêmes) et je me serais bien projeté dans cette époque où les œufs sortaient des poules et où les culottes étaient tissées à Castres ou à Tourcoing…
Enfin bref , que vous anticipiez le 22e siècle ou que vous vous réfugiez dans le 20e , si vous tenez vraiment à vous marier, c’est chez  sweetcomevents.com que ça se passera…
 

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