Féminisme
ou humanisme
BON,
je vais encore me faire des amies. Des vraies ! Pas comme ma chère
Gabrielle qui feignait il n’y a pas si longtemps de me croire misogyne. Comme
si l’on pouvait vivre, respirer normalement et être misogyne ! Et pourquoi
pas homophobe tant que vous y êtes ?
Non
je respecte trop l’humanité –enfin son principe, pas ce qu’elle est devenue-
pour souffrir d’un quelconque ostracisme à l’égard de ceux et celles qui sont
différents. De la compassion à la rigueur… Non, je blague encore.
N’empêche
que celles qui se perchent à bord de puissants et imposants 4 X 4 allemands à 50 ou 60 000
–pièce-, qui vous serrent parce qu’il
leur faut toute la route, qui ne vous voient jamais lorsque vous êtes au bord
d’un passage clouté, mais qui démarrent difficilement au feu vert parce
qu’elles ne peuvent pas passer une vitesse et téléphoner à leurs copines de
salle de muscu, ce sont souvent –remarquez-le- des gonzesses. Bon vous me direz
que c’est quand même à leurs libéraux « réguliers » qu’elles font
commettre ce genre d’achat débilitant –plus rarement à leur amant, moins riche
mais plus jeune et plus aimant- mais quand même… Ce sont elles au volant !
Et puis j’ai dit « gonzesse », je n’ai pas dit femme. J’aime trop ma
mère, ma femme, Gabrielle et tant d’autres, pour confondre.

D’accord,
mais alors combien d’hommes en contrepartie subissent la loi, la tyrannie, l’oppression,
l’opprobre, la torture de l‘abominable casse-couilles, sans jamais aller oser
se plaindre ni déposer de main courante au commissariat le plus proche. Alors
que oui, mesdames et messieurs les jurés, à l’heure de l’égalité des sexes, le
leur a été coupé. Vous me direz que c’est une excellente façon d’imposer l’égalité, mais ce n’est pas
de très belle manière.
J’ai
la chance de n’en subir aucune de ces harpies, ces Alonso, Fourest, Halimi, qui sont à la protection de la femme,
ce que Perrichon est à la sauvegarde des voitures, Frigide Barjot au culte de l’intolérance et Brigitte Gothière à
la protection des cochons. Bon, il faut reconnaître qu’elles ne sont pas toutes
belles. Mais de là à reprocher aux
hommes de regarder ailleurs et du coup de les flageller au sang à tout bout de
champ et à tous propos…
Non
bien sûr que je ne suis pas misogyne, pas plus que je ne comprendrais d’une
femme qu’elle puisse être androphobe. Mais il n’empêche, j’en ai connu, dans
mon propre environnement, parfois mon cercle familial quelques foutues
drôlesses qui réduisirent leur bonhomme à l’état d‘esclavage. Travaillant dur
la semaine et doublant le soir leur
journée de labeur dans quelques travaux ingrats. Ils ne voyaient guère le jour
et n’avaient pas plus voie au chapitre.
Véritables bêtes de somme, ils ne devaient entrer dans leur lit qu’en chaussant
les patins et en chassant leurs mauvaises idées surtout si, comme souvent, leur
femmes prenaient leur pied loin de la conjugalité.
Condamnés
à se taire, à couper du bois et passer la serpillère, ils vivaient en carpette
et tenaient pour ainsi dire le rôle de soubrette. Ce sont eux du reste que l’on retrouvait à
l’usine ou au bureau, détestables d’autorité, de domination, de mesquinerie.
Car il fallait bien qu’à un moment ils redeviennent des hommes !
Le
dimanche, ils sortaient la voiture sur laquelle ils venaient de porter tous les
soins inutiles mais réguliers. Pas pour aller au match ou à la pêche. Non, pour
accompagner Madame au Centre Commercial ou à la fête de la noisette dans un
village saturé d’ahuris.
Des
hommes qui ne peuvent ni se réaliser, ni s’exprimer, ni même respirer nous en
connaissons tous. Parfois tout plein. Et faut-il les plaindre ? Créer une
ligue de défense des pauvres bougres étouffés par les mamelles tentaculaires de
leurs persécutrices ? Ou alors faut-il leur botter le train en leur suggérant de penser,
de dire, de rire, de vivre.
Au
vrai, je ne sais qui, des femmes harcelées, battues, moins payées ou des types émasculés et trépanés sont les plus
nombreux ? Je ne me risquerai à aucun pronostic. Il me semblait important
seulement de rappeler que les deux sexes sont du genre humain et dans les deux cas,
il y a une surreprésentation de gens infects.
Et
maintenant, vous qui vous apprêtez à voter, en nombre apparemment –mais
probablement fort peu parmi les destinataires de ce blog- en faveur des
« Le Pine », Marion La Provençale et Marine la Chtimi, réfléchissez-y
à deux fois. Car elles ne laissent guère de place et de parole aux hommes. Vous me direz qu’on voit beaucoup Philippot…
Oui mais j’ai dit les hommes ! (non là, je plaisante, vraiment).
Donc,
si vous voulez vous retrouver flagellés, marqués pour toujours à la croix de
feu, attachés avec peut-être même des électrodes sur les
testicules ; si vous être prêts à tout avaler, à payer votre boule de pain
dur avec des anciens francs et surtout à vous taire, voire à vous terrer comme
les malheureux pris dans les mamelles de leur mégère, allez-y, allez mettre
comme des benêts votre bulletin dans une tacite… urne !
Mais
attention il n’est pas dit que les humanistes auront ensuite le même temps de
parole, qu’aujourd’hui, nos fameuses féministes…