lundi 7 septembre 2015

Chronique d'HUMOUR nostalgique mais offensive du 7 septembre 2015



       Libérez-nous de la Bretagne     


Merci à ceux qui se sont inquiétés de n'avoir pu déguster un petit blog bien frais et sans faux-cul, la semaine dernière. J'ai passé, auprès des miens à Graulhet, un week-end éprouvant, mais finalement  un peu rassurant...
Et puis vous allez devoir vous y faire, le blog de Jaco entrera  bientôt au rayon du passé et... du futur. J'espère d'ici quelques semaines exercer ma plume au service d'autres passions, de pays et de gens que j'aime. Ainsi, entre le Comité de Mondino et ce nouveau défi personnel et professionnel, je n'aurai guère plus de temps à consacrer à cet exercice dans lequel je prends, néanmoins, encore un vif plaisir désintéressé et purement stérile.
En même temps, s'effacera une frustration profonde, car voyez-vous, si certains me lisent d'un œil approbateur ou seulement condescendant, bien peu me semblent réellement en phase avec la révolte qui m'anime quasiment à travers tous les faits d'une société défaite et indigne.
Vous le savez je ne fais pas de politique. Pour la bonne raison que je ne crois en rien et que mes convictions me contraignent à un grand écart qui n'est plus de mon âge. Donc, je n'avais placé aucun espoir en ce président de gauche, qui n'était d'ailleurs pas, à l'origine, mon candidat. Mais je lui étais -je lui reste et lui resterai- infiniment reconnaissant de m'avoir débarrassé de l'autre qui, à chaque expression, chaque position, chaque tic me faisait honte. Il me donnait pour de bon l'envie, à l'instar de Depardieu, de me « casser pov'con » comme il l'avait élégamment suggéré -au salon de l'agriculture- à tous ceux qui ne lui convenaient pas.
Mais ce n'est pas pour moins payer d'impôts -hélas je n'ai pas ce « soucis »- ni pour un pays (la Mordovie) et un président (Vladimir Volkov)  aussi fréquentables, que j'aurais opté. J'ai certes un peu picolé dans ma vie, mais sans commune mesure avec le plus ignoble exilé fiscal du moment.  J'ignore d'ailleurs où est-ce que j'aurais bien pu aller me planquer...
Je n'aurais sûrement pas choisi, non plus, la Bretagne où la concentration de snoc me paraît aussi incroyable que la densité de cochons pollueurs au mètre carré. Entre les Bonnets rouges et les benêts à fourches, ceux-là ils en tiennent une sacrée couche. Là, je suis obligé d'en revenir à notre président. Il nous a certes évité le pire il y a trois ans, mais depuis il nous fait chier jusqu'à la gauche.
Dans le genre reniements en tout genre, il écrase la concurrence. Il n'aimait pas la finance, mais après une belle tentative de taxation à 75 % il s'est déballonné devant tous les gros porcs (pas tous bretons) en mercedes et les footballeurs dont il fallait instamment se débarrasser pour qu'ils aillent gagner leurs Coupes dans les pays riches (Espagne, Italie, Portugal, etc...). Il a laissé les débiles du nord-ouest avec leur pompons rouges démonter les portiques grâce auxquels (et à Borloo sous Sarko) on pouvait récupérer quatre ronds auprès de ces fumiers qui  salopent les routes de nos petites communes exsangues, mais surtout l'atmosphère et vont zigouiller la planète avant le 22e siècle. 
Tiens, j'ouvre une parenthèse pour regretter quand même la légèreté clitoridienne d'Anne de Bretagne qui ne cessa de vaciller d'un lit et d'une rive de la Manche à l'autre, poussant l'orgasme, autour des années 1500,  tantôt avec Charles VIII, tantôt avec Louis XII, pour finir par basculer chez nous et nous emmerder depuis six siècles avec des galettes immangeables, du beurre salé, des cochons en batterie et les algues vertes qui tuent tout sur leur passage... tout sauf les Bretons qui sont immunisés.


Je réclame d'urgence un référendum sur l'indépendance de la Bretagne. On peut même envisager de la séparer du continent à coup de dynamite...
Et voilà donc qu'après les patrons, Hollande a envoyé son premier ministre jurer, la main sur le cœur, qu'ils aimaient les agriculteurs. Et leur balancer trois milliards, un moratoire sur leurs charges et je ne sais quoi encore... Bon c'est insuffisant parce qu'ils voudraient en plus que le gouvernement oblige ceux qui roulent en wolksvagen et en audi, à manger de la viande française et l'Europe à cesser de produire ses cochonneries payées avec un lance-pierre, pour que nous puissions vendre la nôtre à prix d'or. Et pourquoi pas exiger que la Chancelière fasse la danse du ventre sur la table du parlement européen en string ficelle... Sinon on bloque Paris ; on fait tout péter... Ah ! sacrés paysans, ils n’auront  jamais aussi bien porté leur nom.
Lorsqu'au même moment des peuples entiers sont poussés à l'exil, que des enfants meurent sur les berges d'une Europe égocentrée, prête à récidiver par pure avidité et vile lâcheté, les horreurs des années quarante, lorsque les fous ne s'appelaient pas Orban ou Poutine, mais Hitler ou Franco. Du reste les Français sont prêts. Une majorité refuse d'accueillir les exilés et dénoncerait ses compatriotes s’ils s’avisaient d’héberger des clandestins. Faute de juifs on bouffe du Syrien. 
Il n'y a là strictement rien de nouveau. Chaque fois que la gauche gouverne,  elle s'aplatit piteusement devant ces immondes libéraux qui affichent leur morgue et leur bêtise crasse, puisque dans les campagnes, les cabinets, les études, les bourses, les salons  et les sociétés se sont eux qui ont le pouvoir. Le pouvoir de dire non à l'impôt, non à la solidarité, non à l'humanité...
A quoi sert-il de faire croire qu'on les aime alors qu'on les abhorre ? Faites leur tous les cadeaux, toutes les courbettes... de toute façon ils ne voteront jamais à gauche. Alors autant réactiver une bonne vieille lutte des classes et les combattre tant qu'il est temps...
Jaco       

  

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